mardi 24 juillet 2018

Une histoire de Grand Téton (et plus si affinités) – 13 juin au 5 juillet

Entrée au pays des cowboys

Après avoir essuyé une offensive nocturne de raton-laveurs au camping (bilan : un sac de céréales percé. Le beurre de cacahuète est sain et sauf), nous remontons et longeons de loin le lac salé pour nous engager dans la vallée encaissée de la Logan River qui nous amène après quelques cols à la grande plaine de Bear Lake (« Lac des Ours »- beaucoup d’ours en bois mais pas un seul vivant vu !) où nous quittons l’Utah pour rentrer en Idaho, l’état américain célèbre pour… ses patates (c’est même écrit sur leur plaque d’immatriculation). 









C’est le Far West, celui colonisé tardivement par toutes sortes d’aventuriers venus des quatre coins du monde, à la recherche de terres disponibles. Dans leurs maigres bagages, ils ont amené avec eux les quelques souvenirs des villes qu’ils fuyaient : nous faisons donc rapidement une traversée de Paris, avant de rejoindre Montpelier (nous évitons Bern, trop loin), pour enfin nous élever au col de Genève (2115m). 






Le col de la Salt River (« rivière salée ») située à 2327m nous fait passer dans la verdoyante vallée d’Afton. Ce qui est gratifiant avec les ricains, c’est qu’ils mesurent leurs altitudes en pieds (un pied = 0,3 mètre environ), on se fait donc des cols « à plus de 6000 » sans problème !


Nos vélos foulent les terres des cowboys du Wyoming et nous mèneront à séjourner au sein d’un vrai ranch dans une cabane de trappeur grâce à l’hospitalité de Karen et Rich. 






Il s’en est fallu de peu pour que nous assistions à une partie de poker endiablée, le genre qui se finissent par des échanges de balles une fois les cartes abattues.






La vallée de la Salt River dans le Wyoming c’est aussi la plus grande arche faite uniquement en bois de grand cerf ou wapiti (« elk » en américain) (3000 !) à Afton.



Ola ! On vous voit venir comme nous l’avons fait, n’allez pas penser que ces cowboys les ont tous massacrés pour récupérer leur bois : les wapitis perdent chaque année leur bois naturellement comme nos cerfs. Bon, évidemment, il est quand même probable que, au hasard d’un coup de fusil, certaines de ces bêtes aient perdu la vie en même temps que leurs cornes.



Il n’est pas surprenant non plus de croiser sur les routes de campagnes du Wyoming de jeunes enfants s’entrainant au lasso avec leur père sur un faux veau en plastique, ou bien des jeunes dépeçant la tête d’une vache à l’arrière du pick-up (crâne qui sera exposé fièrement sur le porche d’entrée du ranch ou de la maison). 

Plus loin, dans la vallée de la Snake River, lieu de prédilection pour le rafting, les gros orages nous amèneront à la rencontre d’un couple de bretons en vélos couchés lancés dans un tour du monde depuis 2014, Irène et Joël. Nous passerons une bonne heure à papoter de nos voyages respectifs, partager quelques tuyaux sur les campings à venir et les us et coutumes parfois étranges des américains. Ce moment cocorico nous aura réchauffés après le froid et les éclairs de la nuit précédente (et la douche dehors sous la pluie, une des joies du camping). 





Nous voilà arrivés à Jackson, ville fondée par les trappeurs, avec ses compétitions hebdomadaires de rodéos, sa station de ski jusqu’au pied de la ville et ses troupeaux de wapitis qui viennent y passer l’hiver.  



En arrivant par la superbe voie cyclable vers notre hôte Warmshowers Holly, un panneau lumineux prévient en bord de route de la traversée fréquente d’élans (« moose » en langage local) sur les voies. Ces bêtes flegmatiques font jusqu’à deux mètres de haut, avec des bois d’une envergure qui pousse au respect.



Holly et ses deux meilleurs amis à poils Marley et Beau devaient nous accueillir deux nuits dans leur garage en raison de la pluie, mais, Holly ne trouvant personne pour garder ses chiens lors de son absence du weekend, elle nous propose de faire du « dog-sitting » en profitant le reste de la semaine de sa belle maison en rondins de bois au pied de la montagne. Marché accepté rapidement ! 
Cette pause nous permettra d’aller à la recherche des élans pendant la promenade des toutous et d’aller se taquiner les mollets puis faire chauffer les freins en faisant un aller-retour au sommet du col Teton « Teton pass », dernière frontière rocheuse séparant le Wyoming de l’Idaho (pointe à 88km/h, après il a fallu freiner car le vélo tremblait trop !). 






Nous aurons aussi profité du soleil capricieux pour aller nous balader en vélo à la station de ski de Teton village, idéale en été pour le VTT si votre compte en banque le permet, puis sur les routes nid-de-poulesques du Parc National du Grand Teton, au milieu d’une faune hétéroclite constituée d’écureuils, de biches, de chiens de prairies et de touristes asiatiques nerveux dans leur voiture de location. 
Ayant été un peu trop gourmands sur le temps passé à visiter, nous rentrerons gelés et trempés après avoir roulé plus de 30km sous une pluie glaciale, nos tentatives de stop ayant échoué. 







Bon allez fini le suspens : place aux explications, car sans nul doute, depuis que vous avez été hameçonné instinctivement par notre titre racoleur, vous voulez certainement connaître le pourquoi du Téton ! Et bien ce sommet montagneux s’est vu affubler de ce nom par les premiers trappeurs ayant foulé ces terres, des français qui se sentaient, semble-t-il, un peu trop seuls à chasser les castors dans les montagnes ! Ils ont aussi laissé d’autres empreintes franchouillardes de leur passage, avec notamment le sommet du « Gros Ventre », bourrelet de roche obèse toisant la ville de Jackson de quelques centaines de mètres.



Premiers pas dans les stars des Parcs Nationaux américains

Après cette petite semaine à vivre dans le Wyoming comme si nous étions chez nous, nous avons refermés nos sacoches, dit « au revoir » à nos deux acolytes Marley et Beau et à leur propriétaire Holly et avons pris la route en direction du Nord. 

Nous avons cette fois-ci traversé entièrement le parc National du Grand Téton par une belle voie cyclable, en contemplant les sommets enneigés du parc se reflétant dans les lacs (sans perdre de vue la route, fréquemment traversée par une antilope ou quelques écureuils). 





 C’est aussi l’occasion pour nous de profiter d’une bien belle invention dans les campings américains: les zones « cyclistes/randonneurs », des emplacements réservés aux forçats de la route et des sentiers qui ne peuvent pas réserver leur emplacement à l’avance compte-tenu de la difficulté de prévoir leur planning à l’avance et de l’impossibilité d’arriver à l’aurore dans les campings, ceux-ci se remplissant entre 4 et 7h du matin en pleine saison (les petits déjeuners sont d’ailleurs peu calmes à cause du défilé de véhicules-vautours qui tournent en rond à l’affût d’un emplacement libre) !
Dans ces campings, on a donc la garantie d’avoir une place disponible après une longue journée de vélo, sans se voir dire « désolé on est complet, essayez voir l’autre camping à 20 km d’ici ! ».



Nous rencontrons plusieurs voyageurs en vélo sur les routes et dans les campings, l’occasion de discuter un peu et de se donner des conseils lorsque nos routes se croisent. Nous rencontrerons ainsi Jimmy, jeune australien de 19 ans lancé dans le défi fou de réaliser le tour du monde à vélo en 7 à 9 mois soit 29 000 km dans le but de lever des fonds pour la recherche contre la sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot (1km=1$). Arrivé aux U.S par San Francisco, il va traverser le pays (environ 7 000km) en moins de 3 mois avant de s’envoler vers l’Europe puis l’Asie. Pour le soutenir et faire un don, voici le lien vers son site internet.



Après une nuit au camping de Signal Mountain, dans la zone vélos coincée dans la forêt entre la zone des poubelles, les logements des employés fêtards et deux emplacements de camping-car occupés, nous fuyons vers le camping de Colter Bay, situé dans une zone actuellement appréciée par une maman ours noir et son petit, au vu des panneaux lumineux sur la route et des dires des employés du camping. Profitant du grand beau soleil nous aurons aussi brièvement profité de l’eau fraîche du lac Jackson avec vue sur le Grand Teton. 






Même si nous avions été prévenus, nous avons malgré tout était très surpris de découvrir un autre aspect de la vie sauvage riche des parcs du Grand Téton et de Yellowstone : les moustiques !! Malgré l’altitude et la fraîcheur des nuits, ils attaquent jour et nuit en nuages dans les zones proches des lacs, ce qui gâche un peu les soirées d’été sous les étoiles. C’est donc couvert de boutons que nous quittons le parc du Grand Téton pour rejoindre quelques kilomètres plus loin le parc du Yellowstone. 



L’« expérience » Yellowstone

L’approche du parc se fait au milieu de forêts d’arbres morts, vastes paysages de troncs gris figés depuis les derniers grands incendies, l’ambiance est étrange car la nature reprend le dessus au sol. Le retour à la réalité américaine se fait violent avec la queue de véhicules attendant pour rentrer dans le parc sur plusieurs kilomètres ! En pleine montée et au milieu des véhicules à l’arrêt mais moteurs allumés (!) nous ne réfléchissons pas longtemps pour dépasser tout ce beau monde par le bas-côté de la route, ce qui nous vaudra une remarque d’une américaine «  you do not play fair », à traduire par « ce n’est pas très juste ce que vous faites », ce à quoi Claire a brillamment répondu « but we are not a pollution » (« nous ne sommes pas une pollution »), ce qui nous vaudra une courageuse vengeance d’un groupe de rednecks anti-vélos en camping-car géant (les fameux « RV ») qui nous redoublerons dans le parc très collé-serré tout en faisant gueuler leur klaxon au passage …  « born in America » comme dit la chanson !





Après une première nuit dans le modeste camping de Lewis Lake, le plus au sud du parc, simple car sans eau ni branchement électrique pour les mastodontes à roues et donc peu populaire, nous entrons dans le début de l’expérience Yellowstone en séjournant 4 nuits au camping de Grant Village, au bord du lac Yellowstone afin de visiter à la journée le parc. 




Nous allons en premier découvrir les geysers et autres merveilles naturelles colorées du site de Old Faithful en vélo (à vide) sur une journée. Après des dizaines de kilomètres à rouler dans la forêt (et deux cols), nous débarquons dans une zone étrangement blanche et aride d’où s’échappent irrégulièrement des volutes de vapeur. La zone est jonchée de bâtiments en rondins de bois et pierres, et est parcourue de chemins menant aux différents geysers et autres curiosités géologiques. Ambiance Jurassic Park, les dinosaures en moins (malheureusement) ! 
Un écran à l’accueil vous affiche toutes les prédictions d’éruption de geysers du jour (à +/- 2h pour certains). Le geyser le plus célèbre, Old Faithful (« le vieux fidèle », nommé ainsi pour la justesse de ses éruptions, s’observe directement depuis des longs bancs disposés en arc de cercle autour de sa bouche sur des centaines de mètres. Chacune des éruptions de ce geyser attire toutes les deux heures des milliers de personnes, pour quelques minutes seulement de spectacle…




Cette partie de Yellowstone est aussi réputée pour d’innombrables autres geysers, sources chaudes, bains bouillonnants, fumeroles ou autres fontaines pétrifiantes, que l’éloignement par rapport aux parkings rend très vite très peu fréquentés. Ainsi, quand vous avez un vélo à disposition et que le geyser se trouve à quelques kilomètres par un chemin non goudronné, la foule n’est plus qu’un mauvais souvenir et vous pouvez profiter égoïstement de ces petites merveilles de la nature.






Compte-tenu de la météo très fraîche (autour de zéro la nuit et moins de 12°C la journée), de la distance des endroits à « intérêts visuels », du flux routier et de l’étroitesse des routes, nous tentons la visite du parc en auto-stop les jours suivants. Chanceux que nous sommes, nous sommes pris en stop par Dwight et Jennifer, un couple du Tennessee en vacances en camping-car dans la région. Ce qui devait être un simple trajet vers un lieu peu intéressant se révèlera une journée complète en leur compagnie autour de toutes les attractions phare de Yellowstone (canyon creusé dans les roches jaunes (« yellow stone » en anglais…tout s’explique), cascades, bassins de geysers. 







Le lendemain, on retente avec succès l’expérience de l’auto-stop en se faisant conduire à notre lieu de visite par un jeune chinois en vacances, avec retour assurée par deux autres voitures (une mère avec son fils qui a conduit 11h la veille - la fatigue est ancrée sur son visage - puis un couple de notre âge en pleine transhumance Minnesota-Californie pour le travail, avec leur deux chiens léchouilleurs de visage). 
Opérations auto-stop dans le Yellowstone très concluante ! 




Derrière cette façade de parc naturel que l’on a vite tendance à oublier, le Yellowstone c’est aussi et surtout, qu’on le veuille ou non, un immense parc d’attractions et une grosse machine à fric :

  • -      Des routes très fréquentées, notamment par de gros véhicules de camping conduits pour certains depuis peu et donc pas à l’aise sur les dimensions de leur bolide ;
  • -      La queue systématique pour atteindre les guichets de chaque camping ;
  • -      Des épiceries minuscules de produits médiocres et peu adaptés aux campeurs « sportifs » à des prix néanmoins astronomiques dans des bâtiments géants, ceux-ci n’ayant été construits que pour accueillir les boutiques de souvenirs hors de prix et les restaurant-grills (comprendre rares salades, crèmes glacées, burritos et burgers bien sûr !) ;
  • -      Un emplacement de camping en pente de 5% à se partager à plusieurs groupes de vélos pour une seule boîte à ours alors que tous les emplacements pour les groupes autour sont vides ;
  • -      Des voitures qui s’arrêtent en pleine voie en descente et en virage pour photographier un animal… ;
  • -      Laveries à 12$ avec sèche-linge et lessive ;
  • -      Douches payantes situées à 2km des emplacements de campings ;
  • -      Wifi seulement disponible dans les hôtels luxueux pour la modique somme de 5$ l’heure...

Bon et sinon on a quand même bien profité de la nature et des paysages, les geysers et les bassins sulfurés sont extraordinaires quand on pense aux conditions naturelles nécessaires pour les créer. On se prend des bouffées à l’œuf pourri et on aime ça ! 








Into the wild

Yellowstone est une zone de montagne assise sur un super volcan et située à plus de 2000m d’altitude en moyenne, où la faune et la flore sont préservées comme nulle part ailleurs maintenant (les loups massacrés jusque dans les années 50-70 ont maintenant été réintroduits pour rééquilibrer les éco-systèmes). 

Les campings ne font pas exception et sont donc ouverts sur l’extérieur, sans clôture, les bestioles les traversent donc sans crier gare... Ainsi, au camping de Norris, niché le long d’une rivière qui serpente parmi les herbes grasses, juste avant la nuit, on nous demande gentiment d’enlever nos cordes à linge pendus entre les arbres à côté de notre tente, « pour éviter qu’une (grosse) bête se prenne les cornes dedans ». 
Plus tard, dans la nuit, nous entendons les pas d’un gros animal autour de la tente, et un souffle si puissant qu’il ne pouvait provenir que d’une cage thoracique surdimensionnée…Rythme cardiaque en hausse brutale du côté des occupants de la tente…puis le souffle s’en va, on entend les bruits d’une traversée de rivière en contrebas de la tente…
Au matin, nous sommes réveillés par nos voisins lituaniens qui baragouinent une phrase d’où ressort le mot « bison ». Ouverture de la tente, la bête est à une vingtaine de mètres, paissant tranquillement. La sortie de tente est rapide, nous nous mettons à distance raisonnable (les prescriptions fédérales officielles demandent de ne pas s’approcher à moins de 25m d’un bison, ceux-ci ayant déjà envoyé 5 personnes à l’hôpital depuis le début de l’été), puis nous attendons que Monsieur broute son herbe, fasse une sieste, se gratte la tête sur les arbres en en défonçant savamment l’écorce, se remette à brouter, se repose à nouveau, pour enfin se décider à nous laisser prendre notre petit déjeuner qui attendait depuis une heure trente sur notre table de camping. On apprendra par la suite que ce bison vient régulièrement faire son petit tour dans le camping, non sans provoquer un peu d’excitation parmi les résidents.








Dans notre check-list animalière, notons aussi la présence d’un renard gris (photo), d’un renard roux, d’un coyote, d’autres bisons, de cerfs (photo) et de biches, femelles wapitis (photo), d’écureuils « classiques », d’écureuils terrestres – spermophiles (deux photos car ils sont vraiment trop mignons), de marmottes, de chiens de prairie (photo), de tamias - les "Tics et Tacs" (photo), des chèvres de montagnes sauvages (photo), d’antilopes (photo), d’un ourson grizzly (photo, on vous laisse le trouver) et de sa maman (pareil sur photo suivante) et des mêmes en version ours noirs (photo reconstituée...).  














Pour les plus curieux et les enfants, le parc propose des tonnes d’animations la journée dans les centres pour visiteurs où vous pouvez découvrir de près les fourrures, plumes, empreintes, os, cornes et bois des animaux vivants dans le parc, tout comme le soir dans des amphithéâtres à ciel ouvert autour d’un feu de camp, pour découvrir les étoiles de la saison, ou bien les relations qu’il existent entre les différentes espèces animales comme végétales etc.




Le bonus sportif avec le Mont Washburn


Notre séjour au Yellowstone a été aussi l’occasion pour Aymeric de valider son nouveau record personnel d’ascension. Après avoir tous les deux grimpé en vélo depuis le camping de Canyon Village jusqu’au col de Dunraven (2701m), Aymeric s’est attaqué à la face nord du Mont Washburn via des pistes de terre, tandis que Claire chaussait les baskets pour s’attaquer à sa face sud : objectif 3115m d’altitude ! L’arrivée au sommet a été épique, poussés par un vent terrible à décorner les bisons à cause duquel nous pouvions à peine tenir debout : Aymeric a dû finir en poussant le vélo après avoir été désarçonné de sa monture un peu trop près du ravin…   







Amérique oblige, le sommet est équipé d’une station d’observation panoramique abritée et vitrée, où nous avons pu savourer notre pique-nique au chaud, en admirant au loin les orages arrosant le parc.


Trêve de geyser, nous redescendons de notre montagne sans cheval mais à vélo, et nous quittons le Yellowstone par sa porte nord, en passant sous l’arche en pierre historique du parc datant de 1872, pour rentrer dans l’état du Montana, en direction du nord, vers le Glacier National Park et la frontière canadienne. 






 

Dans les prochains épisodes : des montagnes, des lacs, des grizzlis, et de l’or ! Et au milieu coule une rivière…    





























4 commentaires:

  1. Vous nous faites rêver... Merci les cousins. Bises des Mablyrots

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    1. de rien :D !!

      Bon courage chez vous avec cette chaleur caniculaire

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  2. très joli récit, vous devez en avoir plein les yeux !
    mais est-ce que vous avez eu le temps de proposer aux magasins de souvenir nos lunettes de vue révolutionnaires ??

    A+ Rico

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    1. Non seulement on s'est fait piquer le brevet des lunettes mais en plus on a oublié de gratter le trottoir un dimanche en Virginie !!! ^^
      Tout faux sur toute la ligne
      Par contre on a trouvé une super idée pour compléter ta formation à la soudure avec ces "tall bikes" >>>
      https://www.flickr.com/gp/138563299@N06/11FdG4

      et on a trouvé des gens qui t'on volé le concept du canoe tracté en vélo car ils traversent les USA avec deux (vélo+canoe) !!

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