Se déplacer, se nourrir, se loger en Amérique du Nord

Qu’est-ce qu’on mange ?



La gastronomie n’est clairement pas l’argument numéro 1 qui attire les touristes en Amérique du Nord. S’il est très facile de se remplir le ventre pour pas trop cher et de ne pas mourir de faim, il est plus difficile de se faire plaisir avec des bons produits.





Pour des raisons financières et leur omniprésence, nous avons fait la majorité de nos courses en supermarchés. Il est aisé d’y trouver les produits de base pour un voyage à vélo (pâtes et sauce, beurre de cacahuètes, céréales, pain, avec une bonne offre en bio) tout en gardant une alimentation la plus saine possible (fruits et légumes d’assez bonne qualité, avec parfois une offre en bio).


Les Walmart, Publix, Safeway, Save-on-Foods et autre Trader Joe’s ont été nos lumières au bout du tunnel sur beaucoup d’étapes, les Walmart ayant trois avantages supplémentaires :
-fournir une large gamme en alimentation, en matériel de camping et outillage ;
-proposer gratuitement toilettes, fontaine à eau en libre service et Wifi ;
-offrir une belle expérience sociologique sur ce qu’est l’Amérique pauvre et consumériste.





Pour monter en gamme, le Whole Food Market permet de trouver des produits majoritairement bio, frais, avec un grand choix de salade et plats « traiteurs » et cosmétiques. Néanmoins, ils sont uniquement en zones urbaines aisées et très chers pour avoir envie d’y faire ses courses tous les jours.


Sur la route, dans les zones rurales, il n’y a parfois que les magasins de stations-services (les biens nommés « convenient stores ») pour vous remplir le ventre. Ces magasins sont pour beaucoup d’endroits le seul commerce dans un rayon de plusieurs kilomètres, et vous y trouvez, en plus du carburant, de la glace (pour garder les bières au frais dans n’importe quelles conditions !), de la restauration rapide de piètre qualité, des boissons multicolores et un peu d’épicerie de base généralement assez chère. Dans ce cas, autant ne pas être regardant sur la qualité et viser uniquement le rafraîchissement et l’apport calorique.






L’Amérique ne serait pas l’Amérique sans ses diners, resto de bord de route sans prétention où il est toujours possible de manger un repas roboratif à souhait à base de burgers, de bacon et de frites, le tout arrosé de café à volonté. Et quand vous en avez marre de manger vos sachets de céréales lyophilisées réchauffées au réchaud à gaz, un arrêt dans un diner pour un bon breakfast à base d’omelette au fromage, de saucisse et de toast est un vrai plaisir qui vous cale le ventre pour quelques heures.

Ces restos sont, comme les Walmart, l’occasion d’aller voir comment vit l’Amérique rurale.





Bien sûr, les fast-foods sont omniprésents dans les zones urbanisées. Le choix peut paraître large tant les enseignes sont diverses, mais globalement vous finirez la plupart du temps avec un burger, des doughnuts ou des pizzas. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais ça vaut le coup de s’y arrêter pour l’expérience…


Plus intéressants mais aussi plus anecdotique, les vendeurs de bord de route qu’on trouve çà et là, surtout en zone rurale, et qui vous proposent de la restauration simple (cacahuètes bouillies et cracklings - sorte de lard grillé du Mississippi –  fruits et légumes sur la côte ouest) ou même des produits de la ferme laissés en libre-service en bord de route avec un tronc pour mettre l’argent.  





Les parcs nationaux sont des espaces éloignés de tout et très fréquentés, deux bonnes raisons complémentaires pour proposer un choix limité et cher : il y a probablement dans les magasins de Yellowstone beaucoup plus de modèles de magnets et de t-shirts souvenirs que de fruits et légumes frais disponibles à la vente. Dans la mesure du possible (ce qui est loin d’être évident en vélo), essayez de faire des réserves avant d’entrer dans le parc.


S'il est possible sur quasiment l'ensemble des campings aux U.S de cuisiner sur un feu de camp avec du bois ramassé autour, il faut néanmoins garder en tête les interdictions estivales en raison du risque incendie ou les interdictions de ramasser du bois pour régénérer la forêt. Dans ces cas-là il est pratique d'avoir un réchaud et pour les bouteilles de gaz de type camping gaz, vous les trouverez assez facilement au rayon camping des Walmart, dans les innombrables quincailleries ACE et dans les magasins de sport comme Dick’s Sporting good ou REI pour les grosses enseignes, ou un bon réseau de petits magasins « indépendants ». Attention au prix cependant : dans les grosses enseignes, la cartouche de 230g de charge est à environ 6 ou 7 US$, mais la facture peut monter facilement à plus de 10 US $ chez les indépendants ! 



Ces petites quincailleries sont aussi un paradis pour les problèmes du quotidien à vélo et en camping : vous y trouverez les petites bricoles qui peuvent vous sauver la vie.



Vélo, vélo, dodo



« Où est-ce qu’on dort ce soir ? » : en voilà une question qui a su nous donner quelques sueurs froides par bien des occasions. Nous ne sommes clairement pas des adeptes du camping sauvage dans un pays où la sacrosainte propriété privée est défendue avec des armes légales, où les bestioles sauvages sont légions et où des gens qui dorment en tente sont forcément perçus comme des SDF qu'il faut dénoncer à la police.
Nous nous sommes débrouillés à dormir quasiment tous les soirs pendant huit mois dans un camping ou terrain autorisé, chez l’habitant, ou plus rarement dans des hôtels ou AirBnB.


Les campings sont nombreux et avec un peu d’organisation il est assez facile de définir un itinéraire avec un camping tous les 40 à 80km (hors déserts, of course).
Le camping aux USA offre une large palette d’expérience : du carré de terre avec des toilettes sèches au RV Park avec piscine, laverie et cuisine, vous en avez pour tous les goûts et aussi, évidemment, tous les budgets.


Les campings les plus rustiques sont généralement les camping publics (State Park, County Park, National Park, Bureau of Land Management, US Army Corps of Engineers Campgrounds) qui coûtent (prix pour deux voyageurs à vélo) entre 10 et 25$/nuit, pour un site qui peut être assez spacieux, avec généralement une table, un feu de camp et/ou un barbecue. L’eau potable n’est pas garantie, nous avons dû filtrer lacs et rivières surtout dans les Rocheuses et au Canada. La présence d’une douche chaude est variable et généralement payante. Notre douche de camping de 10L nous a servi un bon nombre de fois, rempli soit avec de l’eau froide soit avec de l’eau chauffée au feu de bois.
Quand ils sont dotés de zone « hiker/biker » (généralement dans les campings des Parcs Nationaux et dans tous les State Parks de la côte Pacifique par exemple), ces campings peuvent être de bonnes surprises, car ils sont bon marché (5$/nuit/personne) mais donnent tout de même accès aux équipements auxquels ont droit les autres campeurs qui paient plein tarif. 


Revers de la médaille des campings publics : certains d’entre eux sont seulement des emplacements tondus pas forcément plats, avec des toilettes puantes et sans papier. L’avantage est que la plupart de ces campings vous demandent de payer en mettant le montant en espèces dans une enveloppe à l’entrée. Ainsi, si vous ne jugez pas justifié de payer et que ça ne vous dérange pas de partir très tôt le lendemain (avant l’arrivée du « contrôleur »), votre nuit sera gratuite !





Les campings privés offrent plus d’équipements mais sont pour la plupart plus chers que leurs homologues privés (de 15 à 35$ en moyenne, et jusqu’à 50 ou 60$/nuit dans les zones très demandées), pour des équipements parfois peu utiles pour des voyageurs à vélo comme le branchement électrique, eau potable et tout-à-l’égout des camping-cars de 15m de long. Ces campings peuvent être de bons endroits pour s’offrir la « grande vie » (douche chaude, laverie, Wifi) après plusieurs jours de voyage dans les terres sauvages.
Et il est toujours amusant de planter sa petite tente entre deux mastodontes, on se dit que l’image peut avoir des vertus pédagogiques pour qui trouve indispensable d’amener sa machine à laver, son congélateur, son écran plat et sa plancha en vacances dans son camping-car. 





Au-delà des paysages et de la vie sauvage, nos plus belles expériences de voyage resteront évidemment les personnes que nous avons rencontrées via le réseau Warmshowers

https://fr.warmshowers.org/


Pour des voyageurs à vélo au budget serré, un hébergement gratuit avec bien souvent un copieux repas est évidemment une aubaine qu’il serait stupide de refuser. Outre ce premier aspect, c’est une manière unique de découvrir un pays et ses habitants en profondeur : au-delà des pancartes touristiques et des discussions de circonstances à l’accueil des campings, « rentrer dans les maisons » est une manière de prendre le pouls d’un pays, ses traditions, sa politique, son histoire, sa vie locale. Nous vous renvoyons à la lecture des articles du blog taggés « Warmshowers » pour avoir un extrait des belles rencontres que l’on a pu faire.
Le réseau Warmshowers est très développé en Amérique du Nord, et nous avons ainsi pu passer parfois jusqu’à 5 nuits chez nos hôtes, avec bien souvent un délai de demande d’un à deux jours seulement. Dans les grandes villes, vigilance, les demandes d’hébergement sont nombreuses et les logements petits : prenez-y vous à l’avance (une à deux semaines voire plus pour San Francisco ou Miami par exemple) pour faire votre demande !
Deux conditions évidentes à nos yeux pour que ce système perdure et ne soit pas victime de son succès dans un contexte de démocratisation du voyage à vélo : soyez ouvert, courtois et respectueux avec vos hôtes, et offrez à votre tour votre hospitalité à votre retour chez vous, à la hauteur de vos moyens (cela peut être juste un espace pour un matelas dans le salon en plus de la douche).


Les casernes de pompiers sont connues aux USA pour être assez ouvertes aux voyageurs à vélo qui demandent l’hospitalité. Elles nous ont sauvé la mise par deux fois dans le Tennessee et en Géorgie, en nous permettant de planter notre tente sur leur pelouse et en nous laissant l’accès aux sanitaires.




Il y a aussi les églises ! Nous avons testé en Floride.  




Parfois, quand la météo n’était pas clémente, que les hôtes Warmshowers étaient inexistants ou indisponibles, il a fallu se rabattre sur les hôtels et motels. Notre choix s’est souvent porté sur la chaîne Motel 6, offrant des nuits à environ 60$, pour un confort simple mais suffisant (lit double, sanitaires complets, chauffage et climatisation). Ils sont présents sur tout le territoire et offrent une belle occasion de sécher le matériel de camping qui a pris la pluie ! Il y a généralement une laverie pas chère associée à l’hôtel.







Originaire de Californie, AirBnB est évidemment très développé aux USA et offre des possibilités d’hébergements intéressantes et bon marché pour qui sait s’y prendre en avance.


Aparté sur le réseau mobile 
En tant que non-adeptes des plan d’hébergement de dernières minutes et du camping sauvage, nous avons pris un abonnement téléphonique avec internet pendant notre voyage, avec l’opérateur AT&T (carte prépayée, 45$/mois pour 6 Go de données et appels et SMS illimités vers les USA/Canada). Cela nous a permis de nous passer de carte papier et faire fonctionner l’application smartphone "All Stays" (11$ à l’achat) qui référence sur une carte la plupart des campings et grosses chaîne de magasins et leurs coordonnées aux USA et Canada.
Des voyageurs croisés sur la route utilisent l’application WikiCamps (nous n’avons pas essayé).


Choix de l’opérateur: ne vous laissez pas tenter par les offres low-cost de type « Metro PCS » : nous avons essayé et n’avons eu que très peu de réseau même dans en agglomération. AT&T et Verizon sont les opérateurs majeurs qui vous garantiront une meilleure couverture réseau. Attention tout de même, l’Amérique est une contrée sauvage immense, ne comptez pas sur une couverture réseau même minime dans les déserts humains.



Voyager en Amérique du Nord en pédalant



Après quelques 11000km à sillonner les routes d’une vingtaine d’états et province, voici notre retour sur l’art de faire du vélo en Amérique du Nord.


Globalement, on peut faire du vélo partout sauf quand le contraire est marqué. Rouler sur une deux fois deux voies est courant, voire incontournable dans bien des cas quand certains territoires sont traversés par une seule et unique highway. On nous a même conseillé parfois des Interstate (autoroute) en vélo, car les bas-côtés y sont confortables et le trafic peut y être faible : la vitesse y étant élevée, nous avons toujours réussi à contourner, quitte à passer par des pistes non goudronnées.




Les américains ne sont pas habitués à rouler avec des vélos, et même si la loi requiert de laisser une distance de 3 pieds (environ 1m) entre le véhicule et le vélo, tout le monde ne respecte pas cette règle et peu de panneaux sont présents pour la rappeler. Globalement la règle empirique que nous avons déduite de notre périple est la suivante : « pour vous doubler, les gens laissent de l’espace quand ils peuvent. S’ils ne peuvent pas, ils doublent quand-même mais sans laisser de place ». L’acceptation des vélos diffèrent en fonction des états, notre gros point noir a été la Géorgie, où une véritable haine à notre encontre a été observée. En Colombie-Britannique, les gens sont globalement plus respectueux qu’aux USA.


La bonne surprise vient des Parkways, ces itinéraires touristiques de plusieurs centaines de kilomètres construits dans les années 1930 pour donner du boulot aux victimes du krach boursier. Le Natchez Trace Parkway et le Blue Ridge Parkway sont les deux itinéraires que nous avons empruntés. Ces routes étant uniquement touristiques, le trafic y est interdit aux poids-lourds et le trafic est relativement calme et les automobilistes peu stressés.


L’autre bonne surprise, ce sont les réseaux de pistes cyclables de certaines grandes villes nord-américaines : Vancouver, Seattle, Washington et San Francisco sont plaisantes à visiter en vélo, avec leur bike-routes bien réfléchies, bien larges et bien fléchées. Dans la campagne ou dans le grand quart sud-est, c’est une autre histoire : les rares pistes cyclables ne durent pas très longtemps, ou pire, elles se terminent en impasse, obligeant à descendre du vélo pour rejoindre la route…





Un voyage aux Amérique du Nord sans visiter au moins l’un des multiples Parc Nationaux aurait une saveur bien fade. Si vous envisagez de visiter plusieurs de ces parcs sur la même année, pensez à acheter un pass annuel : pour 80$, il vous permettra de rentrer gratuitement à deux personnes dans tous les parcs nationaux des USA (et le parc transnational de Glacier entre USA et Canada). Sachant que l’entrée dans chaque parc avoisine les 30 à 35$, le compte est vite fait. Pour la petite idée, nous avons eu le temps de visiter les parcs suivants pendant nos 4 mois dans la moitié ouest du pays : Zion, Arches, Canyonlands, Grand Teton, Yellowstone, Glacier, Yosemite et Sequoia/Kingscanyon.


Voyager en Amérique du Nord sans pédaler



Bateau, train, bus, métro, voiture : nos vélos ont eu plusieurs fois l’occasion de se reposer. Voici quelques conseils de voyage issus de nos pérégrinations.


Louer une voiture est chose courante et facile aux USA : pour transporter les vélos, louer un minivan est une bonne option, le minivan pouvant servir de tente la nuit.
Quelques points de vigilance à avoir :
-certaines sociétés demandent un permis international à leurs clients étrangers pour des séjours de longue durée. Ce permis s’obtient dans le pays d’origine avant le départ, à anticiper donc ! ;
-des sociétés de location requièrent la possession d’une carte de crédit (en France, nous avons à 99% des carte de débit). C’est marqué sur un coin de votre carte. Faites la faire par votre banque avant le départ pour éviter les formalités administratives à distance;
-côté assurance voiture, nous avons toujours acheté la tranquillité, car les dommages aux biens et personnes peuvent coûter très très très cher dans ce pays où on vous fait un procès pour une broutille 
 


Faire du stop est une pratique courant aux USA. Bien que nous n'ayons fait que quelques timides essais, nous avons rencontré des cyclistes en vélo couchés (énormes engins !) qui ont utilisé plusieurs fois ce mode de transport. En campagne, une voiture sur deux est un gros pick-up, il y a toujours de la place pour un vélo ! 



Quand on se plaint des services de la SNCF, c’est qu’on n’a jamais voyagé en train aux USA ! La compagnie nationale Amtrak est vieillotte, mal équipée, et pas prioritaire par rapport aux trains de fret sur les voies. En résultent des cafouillages énormes lors des réservations et des retards démentiels à l’arrivée. Ajoutez à cela le fait que vous voulez monter le vélo dans le train, et vous aurez la garantie d’une crise de nerf.
Pour voyager avec les vélos, notre conseil est de se renseigner au préalable sur internet, de noter les horaires et les numéros de train, puis d’aller acheter le billet au guichet (attention, toutes les gares n’ont pas des guichets avec du personnel !). Comptez un supplément 20$/vélo par trajet.
Pour le transport des vélos, vous avez trois options avec Amtrak :
-on rentre avec le vélo dans un espace adapté dans le train (rare) ;
-on met le vélo dans une boîte assez grande pour n’avoir qu’à démonter les pédales et tourner le guidon. La boîte est payante et disponible à la gare (25$). La boîte est mise dans le wagon-bagages ;
-on donne notre vélo tel quel au responsable du wagon bagage, qui le suspend à un rack, et on le récupère sur le quai au même endroit. Dans la limite des places disponibles et sur réservation, sinon il faut mettre dans une boîte.





Pour les deux derniers modes (les plus courants), il faut bien avoir en tête que les sacoches des vélos doivent être transportées à part avec vous dans le train. Si néanmoins vous ne voulez pas transporter vos sacoches avec vous dans le train, vous pouvez toujours les mettre dans le wagon-bagages, mais uniquement si les sacoches sont dans un contenant en dur (les gros sac fourre-tout ne sont pas acceptés par Amtrak).






En fonction des gares, il faut bien demander au personnel où récupérer les cartons/vélos, sinon vous pouvez attendre longtemps que quelqu’un vous les amène…
Nous avons testé la boîte et le wagon-bagages : la boîte est grande et solide et les vélos ont été bien traités, c’est une option qu’on redoutait mais qui s’est finalement bien passé (qu’on soit clair, cette boîte est beaucoup plus grande que celle qui est acceptée dans les avions !).
Avec l’option « vélo dans le wagon-bagages », Aymeric s’est pris une profonde rayure sur la jante, probablement infligée par le crochet du rack au moment de sa suspension. 


Côté « expérience », le train est un formidable moyen de gagner du temps en en prenant plein les yeux. Notre traversée New-York – Washington – Chicago – Salt Lake City a représenté environ 60 heures de train (étalée sur deux jours discontinus – en distance c’est équivalent à un Paris-Moscou), mais nous a permis de serpenter dans la vallée du Colorado et les déserts de l’Utah avec une vue magnifique depuis le wagon panoramique.
Côté budget, nous en avons eu pour 930$ pour cette traversée, sachant que la plus longue section, (35h de Chicago à Salt Lake City) a été faite dans une cabine couchette (plus une douche dans le wagon), avec deux dîners, un déjeuner et un petit-déjeuner.



Les trains régionaux sont à envisager au cas par cas : nous avons pu voyager dans le New-Jersey entre Philadelphie et Jersey City dans le train de banlieue, mais il existe des contraintes d’horaire et l’espace est relativement limité pour des vélos équipés. Evitez les périodes de pointe, risque de refoulage par le chef de train ! 






Nous n’avons pas pris de bus grande lignes (type Greyhound ou Flixbus), ceci requérant de mettre le vélo en boîte et ne garantissant pas les emplacement en soute en cas de correspondance.


Pour les transports en commun en ville, notre surprise a été grande de voir que quasiment tous les bus urbains ou régionaux disposent globalement tous de deux racks à vélo à l’avant. Il faut enlever les sacoches des vélos par contre, et monter rapidement car le chauffeur du bus ne vous aide pas à installer les vélos et est, par définition, pressé de repartir. Pour être efficace, il est plus simple de transporter ses sacoches dans des gros sacs fourre-tout (qui servent aussi pour la soute de l’avion et dans le train, mais par ailleurs de housse à vélo la nuit, de siège pour s’asseoir par terre).



Remarque : les racks ne sont pas utilisables de nuit car ils sont installés devant les phares du bus.  




Le métro de San Francisco (BART) autorise les vélos à tout moment de la journée : une aubaine pour visiter la ville en vélo quand on sait les prix des hébergements qui poussent à s’expatrier en banlieue.
Pour toutes les villes, c’est du cas par cas : à Washington les vélos étaient autorisés dans le métro, mais pas à New-York.



Sur les bateaux (ferry entre Key West et Fort Myers en Floride, divers ferries au Canada), jamais nous n’avons eu de problème à monter les vélos. Un petit supplément peut être demandé pour les vélos.





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