lundi 12 mars 2018

Deux cyclistes à Miami - 3 au 6 mars

Comme évoqué dans l’article précédent, nous avons eu la chance de bénéficier de la grande générosité d’Ellen, qui nous a, entre autres, hébergés pendant 4 nuits. Le dimanche nous avons eu une visite guidée à ses côtés en vélos qu’elle nous a prêté pour l’occasion. 


Nous avons pu parcourir les quartiers chics de Coral Gables à l’ombre des banyans trees et eu un aperçu du carnaval local : une rue devenue piétonne pour l’occasion afin de manger, boire, acheter des souvenirs, manger, boire et assister à des concerts –dont le groupe de la police de la commune en uniforme ! mais aussi manger et boire…), Coconut Grove avec ses bars branchés, ses Mustang ronflantes chargées de biceps protéinés et de prothèses siliconées, ses paons et son bord de mer, puis nous sommes passés downtown au pied des gratte-ciels vertigineux et flambant neufs.
De beaux contrastes de richesses assez rapides dans ces quartiers : les tours de verre toisent de près les vieux quartiers désœuvrés. C’est d’ailleurs a priori une des caractéristiques des grandes villes américaines : un centre d’affaires des plus modernes qui jouxte les quartiers pauvres, le résidentiel plus riche se trouvant généralement au-delà, en banlieue (on vérifiera cette interprétation plus tard dans le voyage).
Juste au pied des tours, une relique : une maison en bois datant de la fin du 19ème, un des plus vieux monuments de Miami. Le rapport à l’histoire de ce côté-ci de l’Atlantique est bien différent du nôtre…

Malgré la mauvaise réputation des quartiers comme Little Havana (quartier cubain connu pour son haut niveau de criminalité…), notre traversée des alentours du quartier chic s’est bien passée, le quartier étant assez animée, avec des expos de street-art subversives dont une fresque anti-Trump des plus croustillantes.

Les quartiers les plus célèbres de Miami dont la fameuse plage de South Beach ont fait l’objet d’une visite très expresse le lendemain, le temps de tremper les pieds et de se faire avoir par une vague un peu plus vicieuse que les autres (plus de peur que de dommage).

Au matin du 6 mars, Air France nous envoie un mail nous confirmant que nos vélos sont dans le vol en route pour Miami ! Après notre désormais routine floridienne (gestion des entrées-sorties de Silky-Wilky, Mr Puss and Lucy - les 3 chats de la maison et les courses à l’écureuil dans le jardin), nous sommes allés récupérer les vélos le soir même à l’aéroport : tout était intact malgré l’état critique des cartons.

Cet article ne peut se terminer sans un hommage solennel à la voiture d’Ellen qui, tout un symbole, a rendu l’âme au moment même où nous rentrions de l’aéroport.
(ndlr : les conclusions du bureau « enquête accident » indiquent que la panne est due à un manque de liquide de refroidissement. La responsabilité des f***** French tourists est donc écartée).

Miami




Et en exclusivité, un premier mini-montage vidéo-mix pour animer l'article. De l'indulgence svp, c'est un premier jet fait avec les moyens du bord...






3 commentaires:

  1. Christèle Niderkorn13 mars 2018 à 10:36

    Ouff! L'aventure peut commencer ! Have a good trip!

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  2. Hé, le Bouffon des banlieues, t'as les mêmes pinces que le bernard l'hermite? Si vous commencez déjà par acheter des souvenirs, c'est un conteneur qu'il faudra au retour! Et dire qu'un tremblement de terre pourrait avoir raison de ces horreurs vertigineuses (les plaques sous dessous).Partez vite de là et montrez nous la campagne avec leurs rivières de saumons et de truites.........et les gentils grocodiles. Bricolski de Fondgrain.

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  3. Arf j'ai regardé en espérant voir des muscles siliconés et des poitrines protéinées, mais rien !
    En revanche les murs de la ville sont chouettes !

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