Greenville, l'internationale - 28 avril au 1 mai

Cette étape aura été une très agréable première vraie pause de notre périple. Nous avons quitté le sentiment d’insécurité que la Géorgie nous avait laissé pour nous retrouver entre français à Greenville ! Nous sommes arrivés en ville par la jolie voie verte nommée The Swamp Rabbit Trail, qui sillonne les marais, zones humides abritant oiseaux animaux, poissons puis en remontant la rivière principale. 

Quelle n’a pas été notre surprise et notre joie d’arriver dans une maison arborant notre drapeau tricolore à l’extérieur en plein territoire américain (et les voisins n’ont jamais bronché !). 

Nous retrouvons donc Nicolas, un ami haut-savoyard d'Aymeric qui travaille aux Etats-Unis depuis quelques années; une sorte d'hybride de "cheeseburger au reblochon" en somme. Il vit en colocation dans une maison dans une banlieue résidentielle de Greenville, avec une troupe de colocataires internationaux conférant cette ambiance caractéristique d'auberge espagnole : un second français Hugues, une camerounaise Alex, une chinoise Li-Yun et enfin, quand même, une américaine, Lily. 

Cette forte présence étrangère est due au fait que Greenville attire de nombreux cadres internationaux par la présence de grands groupes comme Michelin, Plastic Omnium ou BMW qui s’y sont installés. Actuellement, Michelin, par exemple, compte plus d’employés à Greenville qu’à Clermont-Ferrand, malheureusement pour la France... 

Nous avons donc bien commencé notre pause française par une première soirée tous ensemble avec des pizzas faites maison. 

Le lendemain nous avons eu droit à une visite guidée du centre-ville de Greenville avec un bon brunch en terrasse. 

La ville de Greenville est très agréable, en plein boom, dans le même esprit que Nashville. Plein d'immeubles sont en construction, les vieilles usines textiles ont été remplacées par des bureaux, des restaurants et des commerces branchés, tout est neuf et beau, les gens semblent heureux. 
Le centre-ville est traversé par la rivière Reedy River qui s'écoulent en belles chutes d’eau que l’on peut observer depuis le Liberty Bridge ou depuis les pelouses du Falls Park, parc qui a, lui aussi, refait l'objet d'une mise à neuf totale ces dernières années.

 

Le dimanche, nous avons découvert le sport facile du week-end des américains (à pratiquer à proximité d'une glacière plein de bière, évidemment) : le Disc Golf. Il s’agit d’un mélange entre le frisbee et le golf : ce sport se joue sur un parcours en plusieurs manches au milieu d’un parc végétalisé en principe. Comme pour le golf, pour chaque manche, vous devez envoyer, à partir d’une base délimitée et en moins de coups possibles, le disque dans une cible. Cette cible consiste en un panier planté à environ 1m au-dessus du sol. 

Bien sûr, les bases et les cibles ne sont pas forcément alignées, elles sont éloignées de plusieurs centaines de mètres, et surtout, vous pouvez avoir beaucoup d’obstacles entre elles, comme des arbres, des ruisseaux, des buttes, etc. ! Selon le nombre de manches cela peut prendre des heures pour tout réussir. 

Le vainqueur est celui qui met le disque dans le panier avec le moins de coups sur l'ensemble du parcours.

Première partie de disc golf bien sympathique, les arbres n’ont pas pu en dire autant les pauvres. 

Au final, nous avons eu de belles courbatures aux bras les jours suivants. 

Le week-end fini, nous avons repris les routes de Caroline du Sud pour monter en Caroline du Nord, à la poursuite des crêtes du Blue Ridge Parkway...à découvrir dans le prochain article !

Album photos en ligne sur la principale ou par ici.